La médiation entre élèves au collège Molière
Mises en place depuis la rentrée 2017, ces procédures de médiation prennent de l’ampleur et de l’importance dans la vie des collégiens et dans les pratiques des adultes du collège au fil des rentrées … Nous avons au sein de notre établissement, une équipe d’une vingtaine d’élèves médiateurs et d’une douzaine d’adultes formés, qui les encadrent et les aident dans leurs tâches de médiation
Qu’est ce qu’un médiateur élève ? C’est un collégien responsable et formé qui, avec un autre élève médiateur, aide deux autres élèves en petit conflit à trouver une solution, sans perdant ni gagnant, à leur problème … Le tout sans présence directe d’adultes …
Cette pratique, de la gestion des conflits pour et entre élèves, a pour visée d’apaiser le climat scolaire, d’améliorer les relations entre élèves, de favoriser de nouvelles solidarités au sein de la communauté scolaire, de faire prendre des responsabilités aux élèves, de leur apprendre à gérer et à résoudre des conflits sans violence, ni verbale, ni physique.
Confiance en soi, sociabilité, responsabilisation, autonomisation, apaisement, reconstruction d’amitiés, nouvelle manière d’être, sérieux, découverte, respect, empathie … Sont quelques uns des termes employés par les médiateurs pour parler de leurs expériences et de celles de leurs camarades reçus en médiation.
Comment cela s’organise concrètement au collège ? Les médiations ont lieu entre 12 et 14 h dans une salle dédiée à cet effet ; les élèves en conflit y sont invités par la vie scolaire selon un planning établi ( ils décident ou pas d’aller, sinon c’est un adulte qui gérera le conflit et sanctionnera si besoin ), un adulte de l’équipe reste à proximité de la salle et les deux médiateurs reçoivent successivement les protagonistes … Dialogue, écoute, prévention, aide, neutralité, confidentialité et empathie sont les pistes simples prises par nos médiateurs…Taux de réussite proche de 100 % …
Les gros conflits ( violence physique, harcèlement …) restent sous la responsabilité directe des adultes. Les médiateurs ne doivent pas gérer ce type de conflits beaucoup trop lourds pour leur jeune âge .
