Claire Guillermin raconte ses interventions en 6C sur cette année 2017.
5 janvier 2017
« Il faut au moins être deux , un professeur de français et une conteuse , pour faire découvrir le conte et l’oralité à des élèves de 6°. Depuis plusieurs semaines nous peaufinons ce projet, avec une seule certitude: commencer par raconter des contes.
C’est ce que nous avons fait. Nous nous sommes tous embarqués pour une heure de voyage immobile, une heure de plaisir.»
25 janvier 2017
«La classe a découvert le grand conte sur lequel nous allons travailler pendant plusieurs séances, un conte russe, la princesse grenouille»
26 janvier 2017
«Nous avons travaillé à l’espace culturel pour s’approprier le conte. Tantôt en groupe classe, tantôt en petit groupe,nous explorons, essayons… Débuts difficiles»
2 mars 2017
«Que c’est grand l’espace culturel lorsqu’on est élève et qu’on parle devant toute la classe pour raconter un bout du conte… voilà ce que semblent nous dirent les hésitations, les timidités, les fous-rires»
9 mars 2017
«Jouer le conte: voilà qui est plus drôle: les élèves sont tour à tour Tsar ou prince, femme ou grenouille»
26 avril 2017
« Nous nous sommes dit que les élèves avaient entendu peu de contes, alors nous avons concocté une surprise: au retour des vacances , ils ont une heure de conte. Enfin une heure , en heure de collège,c’est plutôt 45 minutes, si on comptabilise le temps d’installation, de mise en silence. Mais quel bonheur de voir les yeux qui brillent, les corps détendus, l’attente de la suite est palpable…
Pour clore la séance, une énigme: les enfants sauront la solution demain»
27 avril 2017
«D’abord il faut trouver ensemble la solution de l’énigme
Ensuite, nous tentons une nouvelle approche du travail. Nous avons choisi un conte facétieux , une histoire de fous qui s’ouvre à un grande diversité de péripéties possibles. Je raconte la trame et par groupe de 4 les élèves cherchent , improvisent la suite, puis la racontent à toute la classe. Leurs propositions sont inventives, souvent drôles. Les élèves s’impliquent vraiment dans ce travail.
Puis quelques élèves racontent des histoires de Nasr Eddin. Un moment de pur plaisir.»